(Le Mans) Le réseau SETRAM.

Alec a écrit:
Heuliez GX187 à la République sur la ligne n°12, repeint aux nouvelles couleurs de la Setram.

En ces temps de crises il fallait bien se douter que le (B.H.N.S) l'emporterai largement, sur le tram.

Le chiffre du jour. 20 millions d’euros


Le « superbus » de Nantes, Photo Heuliez14

20 millions c’est à peu près ce que coûte un kilomètre de tram. C’est une des raisons qui a conduit Le Mans métropole à choisir la solution BHNS (Bus à haut niveau de service) pour couvrir les 7,2 km de la future ligne : gare nord du Mans - hauts d’Allonnes.

Avec cette option, la facture s'élèvera à environ 30 millions quand il en aurait fallu 150 pour un tram. Ce bus rapide en site propre entrera en service en 2015. Plus d’informations aujourd’hui dans Ouest-France.

Le superbus prend du retard


Le superbus de Nantes. Archives Franck Dubray

Le Mans Métropole. Avis favorable au projet de bus entre Le Mans et Allonnes. Début du chantier décalé à la rentrée.
On l'appelle le BHNS, bus à haut niveau de service. Le « bus rapide » en site propre entre la gare nord du Mans et les hauts d'Allonnes, devait initialement entrer en service au deuxième semestre 2014, à peu près en même temps que la seconde ligne de tram. Finalement, le lancement de la ligne attendra 2015.

L'enquête publique a accouché d'« un avis complètement favorable ». Le projet est validé « sans réserve ». Tous les feux sont au vert. Et pourtant : un sérieux de coup de frein au calendrier initial. « On décale un peu. On identifie ce qui peut être fait sans trop perturber la circulation. On commencera à la rentrée par les stations au niveau d'Allonnes, explique Jean-Claude Boulard, président de Le Mans métropole. « Les grosses opérations attendront que l'essentiel des travaux du tram soit terminé ». Le plus point le plus sensible de cette ligne BHNS est identifié aux abords de la gare nord. Rien ne devrait y bouger avant l'été 2014.

La communauté urbaine a retenu la leçon du bouchon XXL qui avait paralysé le boulevard Demorieux le 8 janvier dernier. À l'époque, une communication défaillante et surtout une énorme pagaille. Des files ininterrompues de voitures, jusqu'à la rue Paul-Courboulay, voire le tunnel Wilbur-Wright. Des voitures coincées sur le pont de fer, dans l'impossibilité de franchir la Sarthe. D'autres bloquant le tramway, rue Gambetta... L'origine ? De simples travaux sur le réseau d'eau potable et d'assainissement qui avaient nécessité de neutraliser des voies de circulation.

Le Mans Métropole a donc revu sa copie, en misant sur l'étalement. « Les travaux c'est comme le sel et le poivre, résume Jean-Claude Boulard. C'est une histoire de proportion. »

Moins coûteux que le tram

Pourquoi pas un tramway ? Trop cher et pas adapté à l'ensemble de la zone. Un kilomètre de tram, c'est à peu près 20 millions. Équiper les 7,2 km de la ligne aurait coûté près de 150 millions. Avec le BHNS, Le Mans métropole s'acquitte d'une facture de l'ordre de 30 millions.

Ouest-France