Polémique autour de l'ancienne voie SNCF (Caen-Flers)

Polémique autour de l'ancienne voie Caen - Flers

• Roger Tencé, maire des Moutiers-en-Cinglais et Joseph Pitel, maire de Croisilles, veulent aménager une voie verte sur l'ancienne ligne SNCF.

Vendredi, plusieurs maires de Suisse normande vont étendre cent tonnes de sable sur le ballast.Leur but : « Réveiller un dossier gelé depuis des années. »

L'affaire est étonnante. Réseau ferré de France, conseil régional, conseil général du Calvados, élus de la Suisse normande, associations Amicale Caen ¯ Flers, Réseau vert de Basse-Normandie et CGT cheminots sont d'accord : « Il faut préserver l'emprise de la voie ferrée. » Belle unanimité de façade qui n'aboutit sur aucune décision.
Petit retour en arrière. Depuis une trentaine d'années le serpent ferré qui longe la bucolique vallée de l'Orne a sombré dans l'oubli. « Jusqu'au 1er août 1999. À cette date, nous avons mis en place nos premiers vélos rails à Pont Erambourg. Nous préparons l'arrivée d'un autorail pour l'été », explique Hervé Chancerel, de l'Amicale Caen ¯ Flers.

Ce regain d'activité est intervenu au moment où le conseil général du Calvados bâtissait son plan de voies vertes. « Avec deux axes majeurs ; Honfleur ¯ Isigny-sur-Mer et Caen ¯ Flers », explique Paul Chandelier, maire de Thury-Harcourt et conseiller général. « Je dispose d'un budget de 23 millions d'euros pour réaliser l'ensemble à l'horizon 2016. »

Une cohabitation possible

De son côté le conseil régional « souhaite préserver la voie en vue d'une réutilisation éventuelle, à moyen ou long terme, dans le cadre du futur schéma régional de transport », indique Pierre Mouraret, vice-président aux transports. Il nous faut donc conserver les rails. »

Pas vraiment gênant. « Sur les trois-quarts de la ligne, la cohabitation parallèle entre voie ferrée et voie verte parallèle est possible », explique Paul Chandelier. « Nous sommes prêts à participer à l'aménagement des points délicats », précise Pierre Mouraret. Ce n'est donc pas une question d'argent.

Pour RFF, propriétaire de la voie ferrée, pas d'opposition brutale. « Vélo-rail et voie verte sont compatibles », indique Luc Roger, directeur régional. « À partir de l'instant où l'on admet qu'il faut conserver la voie, nous sommes ouverts à toute solution. » Donc, pas de problème technique non plus.

Les élus de la Suisse normande, eux, piaffent d'impatience de développer « une voie accessible aux piétons, vélos et chevaux », résume Joseph Pitel, maire de Croisilles. « Même si on veut rouvrir cette ligne, on ne pourra pas le faire avant quinze ou vingt ans. »

Aussi, pour manifester leur mauvaise humeur, plusieurs maires ont-ils décidé d'organiser une grande fête samedi à Thury-Harcourt. « On va recouvrir partiellement la voie ferrée avec du sable. » Et, « si rien ne bouge, nous en ferons un des débats des prochaines élections régionales », prévient Roger Tencé, maire des Moutiers-en-Cinglais.

Pas de soucis financiers, pas d'impossibilité technique, le dossier semble davantage souffrir d'arrière-pensées politiques. Sur les rives de l'Orne, la bataille du rail vire à la guerre Picrocholine.

Jean-Pierre BUISSON.
Ouest-France

26010 a écrit:Salut Damien,

Je trouve que tu tien un discourt et des idée bien « sur de toi » mais te connaissant je doute fort que cela soit 100% tes opinons

tu attend les signatures des élut qui sont sur leur « position » donc loin d’être gagner

comme des « imbécile » a gaité la fautes et a prendre en photo (ce qui est normal, car pour une personnes aussi impliquer dans cette association c’est ton devoir Wink )