Normandie Métropole

GX 187 a écrit:c'est quoi les traits noir qui rejoingne les communes entre elles ? c'est le lignes de TC (interurbain....)

GX 187 a écrit:c'est quoi les traits noir qui rejoingne les communes entre elles ? c'est le lignes de TC (interurbain....)

GX 187 a écrit:pourquoi Caen et Rouen en ont pas ?

GX 187 a écrit:a ba je vais essayer de faire sa

GX 187 a écrit:c'est une belle normandie qui nous attend

L'ANI (via Drakkar-Online) a écrit:Réunion de Normandie Métropole aujourd'hui


Les maires et les présidents d’agglomération de Caen, Rouen, Le Havre se retrouvent jeudi matin 20 avril au Havre à l’occasion de la conférence métropolitaine normande.

Réunis au sein de Normandie Métropole, Brigitte Le Brethon (ville de Caen), Pierre Albertini ( ville de Rouen), Antoine Rufenacht ( ville et agglomération du Havre), Luc Duncombe (agglomération de Caen) et François Zimmeray (représenté par Frédéric Sanchez pour l’agglomération de Rouen) vont décider des projets à inscrire au prochain contrat de plan Etat-Région.

Les principales lignes de coopération et de développement entre les trois grandes aires urbaines avaient été tracées en 2005 à la DIACT (Délégation interministérielle à l’aménagement et la compétitivité des territoires) notamment dans le domaine de l’aménagement du territoire, du transport, du développement économique, du tourisme, de l’enseignement et de la recherche.

Il s’agit cette fois de dégager des thématiques précises qui seront soumises à l’avis des deux présidents des Régions de Basse et Haute Normandie, Philippe Duron et Alain Le Vern, et à l’Etat.


Date : 20/04/06 10:05:51
Source : ANI

Paris-Normandie a écrit: La difficile coopération normande

Les maires du Havre, de Caen et de Rouen, et les présidents des agglomérations


Qu'y a-t-il de commun entre Antoine Rufenacht, maire UMP du Havre, Brigitte Le Brethon, sa collègue UMP de Caen, Pierre Albertini, maire centriste de Rouen, François Zimeray, président PS de la communauté d'agglomération de Rouen, et Luc Duncombe, président UDF de l'agglomération Caen-la-Mer ?

A priori, hormis un attachement évident de chacun d'eux à la Normandie, rien ne rapproche vraiment ces cinq personnalités. Tous cependant, à l'exception de François Zimeray, se retrouvent ce matin à la mairie du Havre dans le but de tenter d'engager « une démarche en vue d'établir un projet de coopération métropolitaine d'ici à la fin 2007 ».

De quoi s'agit-il ? Les régions et le gouvernement préparent actuellement les futurs contrats de plan, où sont inscrits et financés des projets de développement. Il y a quelques semaines, l'agglomération et la ville du Havre ont déjà rendu publique une liste de projets. Parmi eux, le futur Centre de la mer, la création d'un pôle scientifique et technologique ou bien encore la création de la Maison internationale de l'enseignement supérieur.

Les villes et les agglomérations de Rouen et de Caen planchent elles aussi sur leurs propres projets. Mais, Pierre Albertini et François Zimeray sont régulièrement en opposition ; quant à Brigitte Le Brethon et Luc Duncombe, on est bien loin de l'entente cordiale.

Se mettre d'accord sur un futur « programme commun » risque donc d'être complexe dans le cadre du contrat métropolitain, cette structure informelle montée il y a quelques mois entre les trois villes et les trois agglomérations. Une structure différente de « Normandie Métropole », qui regroupe seulement les trois grandes villes normandes. Mais là aussi, la coopération semble compliquée.

L'entente havro-honfleuraise

Il y a tout juste un mois, lorsque les deux présidents PS de Haute et Basse-Normandie, Alain Le Vern et Philippe Duron, ont annoncé avec Philippe Augier - maire UDF de Deauville - leur intention de faire de Deauville-Saint-Gatien le futur aéroport interrégional, Brigitte Le Brethon a stigmatisé la posture havraise : « L'aéroport Deauville Normandie ne serait-il pas tout simplement celui du Havre, qui mène une offensive pour se constituer un territoire à hauteur de ses ambitions au cœur de la Normandie ? Son maire et celui de Honfleur, veulent créer, c'est public, une entente Le Havre-Estuaire ». Ambiance. Antoine Rufenacht n'a pas réagi aux propos du maire de Caen.

Auriom a écrit:
L'entente havro-honfleuraise

Il y a tout juste un mois, lorsque les deux présidents PS de Haute et Basse-Normandie, Alain Le Vern et Philippe Duron, ont annoncé avec Philippe Augier - maire UDF de Deauville - leur intention de faire de Deauville-Saint-Gatien le futur aéroport interrégional, Brigitte Le Brethon a stigmatisé la posture havraise : « L'aéroport Deauville Normandie ne serait-il pas tout simplement celui du Havre, qui mène une offensive pour se constituer un territoire à hauteur de ses ambitions au cœur de la Normandie ? Son maire et celui de Honfleur, veulent créer, c'est public, une entente Le Havre-Estuaire ». Ambiance. Antoine Rufenacht n'a pas réagi aux propos du maire de Caen.

Drakkar-Online a écrit:Normandie Métropole va présenter trois projets pour le futur contrat Etat - Région


Le réseau Normandie Métropole qui réunissait à sa création en 1993 les trois plus grandes villes de Normandie, Le Havre, Caen et Rouen, a officialisé jeudi 20 avril l’intégration en son sein des trois communautés d’agglomération qui les entourent, mais a simultanément transmis ses projets communs aux deux conseils régionaux de Haute et de Basse-Normandie, à charge pour eux de les faire inscrire dans les futurs contrats de projets Etat -Région.

Au Havre, Brigitte Le Brethon, maire (UMP) de Caen, qui assure la présidence tournante de Normandie Métropole, était entourée d’Antoine Rufenacht, maire (UMP) du Havre et président de l’agglomération, de Pierre Albertini, maire (UDF) de Rouen, Luc Duncombe, président (UDF) de l’agglomération de Caen – La Mer et Frédéric Sanchez, vice-président (PS) de l’Agglo. de Rouen. Ensemble, ils “pèsent“ près d’un million d’habitants et 600.000 emplois.

L’entrée des structures d’agglomération au sein de Normandie Métropole avait été longtemps écartée, autant pour des raisons techniques que politiques. L’acte déclencheur a été le lancement par la DATAR en juin 2004 d’un Appel à projets métropolitains qui pouvaient recevoir un appui financier de l’Etat, à la condition d’atteindre une taille critique ce qui a été possible en associant les agglomérations, particulièrement celle de Rouen (400.000 habitants).

Normandie Métropole avait été retenue en mars 2005 avec cinq autres projets métropolitains français sur un projet en six points (*). Mais depuis, la DATAR a disparu, remplacée par la DIACT (Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires) alors que le gouvernement a décidé de simplifier la contractualisation avec les régions, substituant les contrats de plan détaillés à des contrats de projets régionaux de portée nationale. Au passage, le gouvernement a invité les lauréats de l’appel à projets métropolitains de l’ex-DATAR à se tourner vers les Régions.

"Nous devons maintenant faire entendre notre voix auprès des parties qui préparent le contrat de projets, en cohérence avec les conseils régionaux de Haute et de Basse-Normandie", a expliqué Antoine Rufenacht en clôture de la réunion de travail du Havre à laquelle participaient les préfets de région.

Les six villes et agglomérations ont donc dégagé (…) un premier consensus sur des enjeux stratégiques d’activité et de compétitivité à savoir l’amélioration sensible des dessertes ferroviaires de voyageurs et de fret, un appui renforcé aux cinq pôles de compétitivité de la métropole, et au développement de la recherche privée et publique, l’étude et la mise en place d’un réseau très haut débit entre les agglomérations de Normandie.

L’insertion de ces trois points dans les projets des deux régions normandes ne devrait pas poser de difficulté puisqu’ils figurent déjà dans les documents préparatoires.


(*) Les six chantiers : l’accessibilité du territoire métropolitain ; le rayonnement économique ; la recherche et l’enseignement supérieur ; la culture, les arts et le tourisme ; la localisation des emplois publics et les services métropolitains supérieurs ; l’ingénierie et la coopération métropolitaine.

ANI

Date : 24/04/06

Auriom a écrit:Intéressant !

Si tu veux compléter les classements, tu peux rajouter ceux par aire urbaine : Rouen 1, Caen 2, Le Havre 3. Eh oui, Le Havre aussi peut être 3ème !

Je charrie juste pour la forme car tout ça bien sûr n'a aucune importance. L'essentiel est bien sûr la qualité de vie de ces belles villes complémentaires.

Réunification et projets interrégionaux

Les UMP normandes tentent d’harmoniser leurs positions sur les coopérations entre la Haute et la Basse-Normandie

Une trentaine d’élus de Haute et Basse-Normandie devraient répondre à l’invitation conjointe de l’Union pour la région Normande présidée par Jean Lemière, député UMP, vice-président du Conseil général de la Manche, et du président du groupe Unis pour la Normandie au conseil régional de Haute-Normandie, le député européen UMP, Jean-Paul Gauzès. A l’ordre du jour de cette réunion qui a lieu le 14 octobre à Pont-Lévêque (Calvados) : Quel projet pour la Normandie ?

Citant les structures communes comme l’EPFN (Etablissement public foncier de Normandie) couvrant désormais les 5 départements, le pôle métropolitain unissant Caen, Le Havre, Rouen, le pôle universitaire normand, Jean Lemière est parmi ceux qui se félicitent des « nombreuses coopérations interrégionales qui se sont développées au cours des dernières années ». Pour l’élu bas-normand, « depuis 2000 s’est mise en place une politique de coopérations inter normande très bénéfiques comme l’ont rappelé les deux Conseils économiques et sociaux ». Mais il faut s’interroger sur ce que doit être l’avenir normand dans sa globalité : « Le nombre de domaines où chacune des deux régions conserve une politique qui lui est propre, se restreint d’année en année et il devient irréaliste de dissocier l’avenir de la Basse-Normandie de celui de la Haute-Normandie et réciproquement ».

Jean Lemière ne prône pas une réunification de la Normandie « trop rapide » mais défend le concept d’un « établissement public de coopération et d’entente interrégionale qui serait immédiatement utile à l’ensemble des deux régions ». L’élu cherbourgeois qui considère qu’il existe déjà une Normandie unie à travers le triangle d’or Le Havre, Caen, Rouen, se sent un peu à l’écart dans le développement régional. « Avec d’autres en Normandie, nous sommes en dehors du jeu : il faut élargir les coopérations dans un territoire qui englobe Cherbourg, Fécamp et Alençon ».

Pour sa part Jean-Paul Gauzès saisit cette réunion de Pont-Lévêque pour « manifester sa désapprobation » concernant le projet SRADT pour la Haute-Normandie qui sera présenté le même jour par le président du conseil régional Alain le Vern (PS) au Zénith de Rouen. Les élus d’Unis pour la Normandie ne participeront pas à cette « grand messe » afin de « dénoncer la faiblesse du projet…et le refus d’établir , comme la loi le permet, un Schéma interrégional de développement et d’aménagement du territoire couvrant la Normandie ».

Si il y a des différences d’appréciation sur la qualité des politiques interrégionales des deux conseils régionaux sous présidence socialiste, l’UMP est totalement coupée en deux sur cette question en Basse-Normandie le maire de Caen Brigitte Le Brethon, députée UMP, étant farouchement hostile à toute réunification.