Tours

heuliez14 a écrit:Joli véhicule en tout cas ! Ce dernier est-il un deux où un trois portes ?

Maville.com du mercredi 7 décembre a écrit:Tram et bus : la concurrence entre opérateurs tourne court



Keolis devrait conserver la gestion réseau Fil bleu jusqu’en 2018.

Keolis, filiale de la SNCF qui exploite déjà le réseau Fil bleu est seul en lice pour
le renouvellement de la délégation de service public du syndicat des transports
urbains de l’agglo tourangelle.

La mariée n’est-elle pas assez jolie ? Alors que trois candidats à la gestion du réseau
des transports urbains de l’agglomération tourangelle ont retiré un dossier auprès du
Sitcat (*), un seul a finalement décidé de participer à la procédure de renouvellement
de l’appel d’offres, pour la période qui court du 1er juillet 2012 au 31 décembre 2018.
Il s’agit de Keolis, le « sortant », bien parti pour rester aux manettes de Fil bleu dont
l’offre s’enrichira à compter de septembre 2013, avec la mise en service de la première
ligne de tramway. D’autres scénarios sont toutefois possibles (lire ci-dessous).

Les deux autres poids lourds du secteur des transports publics, Veolia-Transdev et RATP
Dev, ont donc décidé de ne pas participer à cette bataille, ce que confirment leurs services
de presse respectifs. Veolia-Transdev est pourtant impliqué dans la maîtrise d’ouvrage du
chantier du tram tourangeau, au travers de sa filiale Transamo, associée à la Société
d’équipement de la Touraine au sein de Cité Tram. Reste à savoir si la décision de Veolia
de se séparer de sa branche transports, annoncée officiellement hier, a pesé dans la balance,
par anticipation.

De son côté, RATP Dev, déjà présent dans 30 villes, agglomérations ou départements en
France – et implanté dans 12 pays étrangers – est à l’affût de toute opportunité d’étendre
ses activités au-delà de son berceau francilien. Alors, pourquoi pas à Tours ?

Pour des raisons de confidentialité liées aux négociations en cours, la direction de Keolis
se garde de tout commentaire.

Silence radio chez Keolis et au Sitcat

Du côté du Sitcat, c’est également le silence radio : le syndicat intercommunal refuse même
de communiquer sur le nombre de candidats. « Cette délégation de service public n’est pas
forcément une bonne affaire pour les opérateurs, analyse pour sa part Bernard Perrot, délégué
syndical CGT des salariés de Fil bleu. Aujourd’hui, les objectifs de recettes sont tenus et Keolis
doit donc verser des dividendes au Sitcat. En revanche, la fréquentation est sous le seuil fixé
et l’entreprise paye des pénalités ! » Par ailleurs, la DSP imposera au délégataire d’investir
« 1 à 4 millions d’euros pour les travaux de rénovation des dépôts d’autobus ».

Le syndicaliste avance un autre argument : selon lui, le réseau des bus, tel qu’il a été redessiné
en 2009 par le Sitcat, fonctionne mal. « Cela va bien au-delà des difficultés liées aux travaux,
qui sont plutôt bien gérées, insiste-t-il. Cette non-réponse de la part de Veolia-Transdev et de
RATP Dev, c’est aussi une forme de désaveu de l’offre tram + bus telle qu’elle est construite
aujourd’hui à Tours. »

(*) Syndicat des transports en commun de l’agglomération tourangelle.

Maville.com a écrit:Le pont Wilson à moitié coupé : sans encombres ni encombrements



Les travaux sur le pont Wilson ont débuté hier, mais bus et voitures semblent
faire bon ménage sur les ponts Napoléon et Mirabeau. Reste à savoir si cela va
continuer.

En raison des travaux du chantier du tramway, qui ont débuté hier sur le pont Wilson,
la circulation est désormais interdite dans le sens nord-sud sur ce célèbre monument
historique. Ce qui aurait pu, logiquement, faire craindre le pire au niveau de la circulation,
un des principaux sujets de discussion de l’actualité tourangelle.

Ne restent, en effet, que deux ponts pour franchir la Loire dans le sens nord-sud, et venir
en centre-ville. Dont le pont Napoléon, qui passe de 330 à 650 passages de bus ; lequel ne
possède pas de voie dédiée aux transports en commun. Était-ce parce que c’était lundi, jour
connu pour une circulation moindre, ou parce que Fil bleu avait bien anticipé ce changement
et cadencé ses horaires au plus juste, ou encore parce que les automobilistes s’étaient
organisés, toujours est-il que les bus ayant changé de trajet sur les lignes impactées (*) se
sont glissés dans la circulation sans encombres ni encombrements. Une relative tranquillité
à laquelle s’ajoutait celle d’un premier lundi de soldes d’hiver qui n’a pas attiré la foule en
ville ; il est vrai que dimanche avait vu l’ouverture de nombreux commerces.

Quoi qu’il en soit, que ce soit au niveau des véhicules privés ou des transports publics, pas
de bouchon à l’entrée du pont Napoléon ni de ralentissement sur la rue des Tanneurs, les
feux tricolores étant devenus des feux clignotants au carrefour du pont Wilson. « On peut
se demander où sont passés les voitures et les gens qui sont dedans ? », s’interroge un
chauffeur Fil bleu sur la ligne 1, qui émet quelques réserves sur la continuité d’une telle
fluidité inter-Loire, car « c’est lundi et il faut attendre une dizaine de jours, les gens, voyant
que ça circule bien, vont peut-être reprendre leurs horaires et itinéraires normaux. »

« C’est avant, en 2009, lorsqu’il y a eu les gros changements, puis en avril dernier que ça
coinçait plus, les gens semblent s’être habitués, ce sont les personnes âgées qui se plaignent
le plus », complète un autre chauffeur sur la ligne 8.

(*) Secteurs touchés : lines 1, 7, 21, 51, 52, par le pont Napoléon ; lignes 60 et 61 par le pont
Mirabeau.