Vues aeriennes des villes normandes en 1944

CAEN en 1944 :

Le Centre-Ville après les combats de Juillet 1944. Caen à principalement été détruit par les obus de marine.





Les champs aux nord de la ville (actuelle Université). On reconnait le chateau au centre après le bombardement du 7 Juillet, qui visait les champs à la sortie Nord du centre-ville.



Source: Debarquement.com


LE HAVRE en 1944 :

Juin 1944: Après le raid du 14 au 15 Juin.



L'Hyper Centre du Havre 1 mois après le bombardement du 5 Septembre 1944. 2 heures de bombardements massifs qui en feront la ville la plus détruite de France et 5126 morts parmis la population. Le Havre avait déjà subis 152 raids de Juin 1940 à Aout 1944. An lendemain de la guerre, la citée Oceane et ces maisons vieilles de presque 500 ans fut surnommée la "Table Rase".





Source: "Le Havre 1944" en 2 volumes


ROUEN en 1944

Des trois métropoles normandes, c'est Rouen qui a subis le moins de destruction. Il y'a eu un tout et pour tout 3 gros raids au cours de la guerre qui visaient les ponts sur la seine, et la Gare de Sotteville. Malgrès tous, les quartiers en bordures du fleuve on tous été rasés.






Vue gloable du centre-ville. La rive gauche à été plus atteinte que la rive droite.



La gare de triage de Sotteville :



source: archives-de-guerre.com

pour la ville de caen ,qu'est ce qui est entouré de rouge???

l'abbaye aux hommes aux dames??

chris 38 a écrit:pour la ville de caen ,qu'est ce qui est entouré de rouge???

l'abbaye aux hommes aux dames??

C'est l'eglise Saint Jean (ehh, pas mal pour un Havrais )
Les quartiers de l'abbaye aux hommes et aux dames n'ont pas été détruit. Il n'y a que le quartier Saint Jean et une partie du quartier Saint Pierre qui on été détruit. Les quartiers au nord du chateau ont été bombardés, mais à l'époque c'était des champs.

Cette eglise fait partie des miraculées, tout comme les Cathedrales du Havre et de Rouen. On ne sais pas trop comment ??? Peut être le Saint Esprit qui à détourné les bombes, qui sait ?

pour celle du havre (petite mais charmante) cela releve du miracle

chris 38 a écrit:pour celle du havre (petite mais charmante) cela releve du miracle

La Cathédrale du Havre fait la superficie de l'Eglise Saint-Pierre ou de l'Eglise Saint Jean de Caen.
Après la guerre, la Cathédrale était dans un état lamentable. En juin, juillet, Aout et surtout Septembre 1944, 7 torpilles ont explosés à l'intérieur. Les vitraux ont été soufflés (heureusement certains ont été mis à l'abri en 1939). L'orgue offert par Richelieu (un des plus beau de France selon les spécialistes) s'est retrouvé déchiqueté par le souffle des bombes. La toiture de la Cathédrale s'est effondrée dans la nef, tuant plusieurs dixaines de Havrais venus s'y réfugier le 5 Septembre 44.

Voici quelques photos :









1954 : La reconstruction




La restauration (ou plutôt la remise en état) durera 30 ans. Elle ne réouvrit qu'en 1973.

La restauration à l'identique continue aujourd'hui. Pour l'instant seul le quart arrière à été restauré, et à retrouvé sa blancheur éclatante. Il y'a encore 5 ans, l'arrière de la cathédrale était soutenu par d'enormes poutres en bois.

si je me souviens bien ,juste derriere la cathedrale ,c'est le quartier st françois là ou l'on peut trouver pas mal de restos..........

chris 38 a écrit:si je me souviens bien ,juste derriere la cathedrale ,c'est le quartier st françois là ou l'on peut trouver pas mal de restos..........

Exactement Avec ces immeubles d'après guerre en briques, sa magnifique eglise du XVIeme siecle, ces vieux Hotels particuliers, ces maisons à Colombages et son quartier de pêcheur. C'est la bretagne en plein centre-ville du Havre.

Au passage, tu as raté de peut la réouverture de la Maison de l'Armateur. Cette riche demeure du XVIIIeme siecle abritera à partir de Septembre un musée des arts décoratifs, des pièces dédiés à l'histoire coloniale du Havre et à l'histoire même de la demeure, tout ceci après 60 ans de restauration.
Architecturalement, c'est un des rares hotel particulier du Havre à avoir resistés aux bombardements. A l'intérieur il y'a un magnifique puit de lumière et un jardin d'hiver.

Au Havre, les bombardements de la nuit du 14 au 15 Juin 1944 qui touchèrent le quartier Notre-Dame, ont créer un immense brasier au milieu des immeubles du vieux Havre. Les pompiers ne pouvant maîtriser la situation, on dût faire appel aux soldat allemand pour dinamyter les foyer d'incendie. Dans certaines rues, la chaleur dépassait les 1000 ° !

j'ai vu en effet cette maison de l'armateur.....quant aux collombages j'en ai pas vu?

chris 38 a écrit:j'ai vu en effet cette maison de l'armateur.....quant aux collombages j'en ai pas vu?

Le Musée de l'ancien Havre est un hotel particulier du 17eme siecle entièrement en colombages. Ce musée (qui va subir des travaux de remise aux normes) se trouve derrière l'eglise Saint François. Il reste de nombreux exemple de maison à colombages (rue Dauphine et quai de l'ile) mais les murs sont couverts d'ardoise comme à Honfleur.


Avant la guerre, Le Havre et Caen possèdaient plus de maisons à colombages que le vieux rouen. Aujourd'hui au Havre et à Caen, on les comptes sur les doigts de la mains...Mais bon, se sont les aléas de l'histoire et nos villes normandes ont bien su renaître de leurs cendres.


Au Havre, les bombardements de la nuit du 14 au 15 Juin 1944 qui touchèrent le quartier Notre-Dame, ont créer un immense brasier au milieu des immeubles du vieux Havre. Les pompiers ne pouvant maîtriser la situation, on dût faire appel aux soldat allemand pour dinamyter les foyer d'incendie. Dans certaines rues, la chaleur dépassait les 1000 ° !

C'était un Mardi 5 Septembre 1944, entre 17H50 et 20H00...2H00 de bombardements intensif qui tueront 5123 Havrais et changeront à jamais l'image de notre ville. POUR NE PAS OUBLIER...


Le Havre avait pendant 4 ans, payée un très lourd tribut à la guerre. De juin 1940 à Août 1944, la Citée Océane a déjà essuyée près de 152 bombardements. Record comparable à Londres ou à Berlin. Les Havrais était presque habitués à ces alertes quotidiennes. Ce jour là, pourtant, le drame quotidien et – si l’on peut dire – habituel, compréhensible, des bombardements, allait atteindre un niveau proprement inhumain. Pour des raisons encore inconnues aujourd’hui, l’aviation Anglaise entreprit d’écraser Le Havre sous un énorme tapis de bombes, sans causer à l’occupant Allemand le moindre dommage. 5123 civils tués, destruction radicale du cœur historique de la cité en moins de deux heures, on sait au moins, soixante et un ans plus tard, que cette « éffarante Table Rase » n’était ni une bavure, ni une justification : les moyens mis en œuvre ( 300 bombardiers lourds et plus de 500 Lancasters, 80 000 tonnes de bombes explosives et incendiaires), les conditions de leur utilisation (temps calme, ciel dégagé) montrent au contraire une volonté froide, organisée de détruire et de tuer. Faute de pouvoir comprendre, ce geste meurtrier reste insupportable, inadmissible, impardonnable. « Une Tache de feu et de sang marquera à jamais la libération de la France».

Le deuil du 5 Septembre 1944 reste à faire. Le Classement récent de la ville au Patrimoine Mondial permettra t’ils au Havrais de tirer un trait sur ce passé tragique ? En tous les cas, pas pour ceux qui l’ont vécu. Le sujet de la guerre reste encore aujourd’hui très difficilement abordable dans les familles Havraises. Cette date est comme une plaie béante dans l’histoire du Havre. C’est autour d’elle – avant et après – que s’organise aujourd’hui l’image de la ville.

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Le Havre Centre, deux heures de raid intensif, 800 bombardiers lourds, 80 000 tonnes de bombes deversées. Le résultat fera de notre belle ville une des plus grande table rase d'Europe et de très loin, la ville la plus détruite de France.

Immeuble à l'angle de la Place de l'Hotel de Ville et de la rue Jules Siegfried (actuel magasin Alain Manoukian)



Le magasin de chaussures BATA, au même emplacement qu'aujourd'hui :



L'aile Est de l'Hotel de Ville :



La facade de l'Hotel de Ville, depuis le square central :



Vue sur l'avenue Foch en direction de la place de l'Hotel de Ville. La vue est prise à l'emplacement de l'actuel Cinema UGC Les Clubs :



Vue en direction de la Brasserie Paillette (Actuelle Residence Paillette)



Vue sur la rue Théodore Maillant. L'immeuble au centre de la photo, avec la publicité "Cinzano" existe toujours en 2006. Il se trouve juste derrière la Caisse d'Epargne :



L'emplacement de l'actuelle Librairie Dombres. Un camion garé juste en face à été soulevé par le souffle des explosions.



Une facade Haussmanienne miraculeusement préservée, Place de l'Hotel de Ville. L'intérieur du batiment s'est effondré.



La rue Pierre Faure. Tous les immeubles à l'Ouest sont détruits.



Le Centre-Ville vue à très haute altitude le lendemain du bombardement. De la Place Thiers au Musée des Beaux Arts, de la Plage jusqu'à la Gare en passant par l'Hotel de Ville, La Bourse et le Grand Théatre, tout n'est que flammes. Selon des témoignages, certaines flammes depassaient le clocher de l'Eglise de Sanvic qui se trouve tout de même à 120 mètres d'altitude. Des bouts de papiers avec l'en tête (Mairie du Havre) s'envoleront jusqu'à Honfleur et Bolbec ! Des témoins habitant Arromanche ont vue Le Havre brûler pendant plusieurs jours.

la derniere photo résume bien le drame........