[Matériel roulant] Fin du TVR le 31 décembre 2017

[…]''A ce jour, trois constructeurs de tramway sur fer sont entrés en contact avec Viacités : Alstom (France), Caf (Espagne) et tout récemment Stadler (Suisse). Tous on souhaité en savoir plus sur notre projet de transport en commun sur site propre et leur calendrier, tout en voulant présenter leur matériel roulant. Le syndicat mixte entend rappeler qu'il traitera l'ensemble des constructeurs dans le strict respect du principe d'égalité dans l'accès à la commande publique. Il annonce que l’appel d'offres pour l'achat de rames de tramway sera lancé début 2015.
Le choix tiendra comte de la fiabilité, de la pérennité et du coût de ces matériels. D'ici là, Viacités demandera à tous ces constructeurs de faire une présentation de leurs tramway à l'ensemble des élus et ira visiter les réseaux de france dans lesquels ils sont exploités. […]

D'ici là, Viacités demandera à tous ces constructeurs de faire une présentation de leurs tramway à l'ensemble des élus et ira visiter les réseaux de france dans lesquels ils sont exploités. […]

Olivier-14 a écrit:Le Tram-Train sur Lyon n'est pas du type Alstom ?

Pannes du tram : 333 000 € d'indemnité

Suite aux pannes du tram, le tribunal administratif condamne le groupement Bombardier-Spie à 333 000 € d'indemnité. [...]

Ouest-France, 18 avril 2012

Caen-Sondage TNS Sofres sur le tramway : 73 % des usagers satisfaits

Selon un sondage TNS-Sofres réalisé pour le compte de la société STVR-Bombardier, concepteur et fabricant du tramway sur pneus, le tram de Caen est plébiscité par 78 % des habitants de l’agglomération caennaise : ils considèrent que l’arrivée du tram a été une bonne chose pour leur quotidien. Et 73 % des utilisateurs sont satisfaits du tramway. Pour 84 % des sondés, le tram permet de se déplacer avec plus de facilité. Sondage réalisé par téléphone du 20 au 24 mars auprès de 600 personnes.

À lire demain dans l’édition de Caen Ouest-France avec une interview de Michel Buenerd, directeur de STVR-Bombardier.

Qualité du service
Le tramway fonctionne bien ou plutôt bien pour 58% des personnes interrogées, 33% estimant qu'il fonctionne mal ou plutôt mal. Les bus enregistrent le meilleur indice de satisfaction : 86%. Suivent les Bus verts (66%), les TER (54%) et V'eol (53%).

Tramway : « La bonne surprise » du maire d'Hérouville - Caen

« Avec étonnement et bonne surprise, nous apprenons dans un entretien avec Michel Buenerd, directeur général de STVR/Bombardier, publié dans Ouest-France (mardi 15 mai) que 73 % des utilisateurs du tramway sont satisfaits, selon une enquête qui vient d'être réalisée », déclare le maire d'Hérouville Saint-Clair, Rodolphe Thomas (MoDem).

« Depuis plusieurs mois, Philippe Duron et Éric Vève répètent à longueur de conférences et de réunions que le tramway ne répond plus aux attentes des usagers, qu'il est perpétuellement en panne, qu'ils s'en désintéressent et qu'il est urgent de le remplacer. Ce sondage contredit ces affirmations. Comme le dit le proverbe : « Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage ! », Ouest-France

Pour Rodolphe Thomas, « il est urgent de réfléchir à deux fois avant d'envoyer à la casse dès 2018 le tram sur pneus, qui nous a coûté 215 millions d'euros, et d'investir de façon inconsidérée plus de 185 M€ dans un nouveau tram fer. Sans compter les désagréments occasionnés par les travaux. »

Julien a dit :
A noter qu'Eric Vève a répondu à Michel Buenerd, directeur général de STVR/Bombardier sur ce même sujet dans l'édition de Jeudi 17 Mai.

Tramway sur pneus : « Un matériel mal conçu » - Caen

Entretien
Eric Vève, maire adjoint et conseiller général, préside le syndicat des transpots (bus et tram) de l'agglomération caennaise depuis 2008.

Comment réagissez-vous au sondage commandé par la STVR-Bombardier ?

Les habitants de l'agglomération sont attachés à l'existence d'un tramway. Nous le savions déjà et nous le sommes aussi ! D'où notre décision de remplacer l'actuel tramway sur pneus en raison de ses nombreux problèmes techniques, par un tramway-fer.

Je déplore l'autosatisfecit de la société STVR-Bombardier. Il est faux d'affirmer qu'il y a 73 % d'utilisateurs du tramway actuel satisfaits ! Ce sondage repose manifestement sur l'avis d'utilisateurs et de non-utilisateurs. À peine plus d'une personne sur deux estime que le tramway sur pneus fonctionne bien ou plutôt bien ! Une personne sur trois pense qu'il fonctionne mal ou plutôt mal !

Autre enseignement de cette enquête ?

Ce sondage de la STVR confirme les résultats d'une enquête de satisfaction réalisée par notre exploitant auprès des seuls utilisateurs : le bus est bien mieux noté que le tramway. Si cela conforte le nouveau réseau de bus mis en place en 2009, cela reste un fait unique en France. On ne peut pas s'en réjouir pour notre tramway.

Sur quoi porte le procès que Viacités a engagé contre la STVR-Bombardier ?

Nous avons demandé à la justice de désigner un expert pour déterminer le niveau de responsabilité de la STVR-Bombardier. Elle a livré à notre collectivité un matériel mal conçu. Résultat : il manque entre une et quatre rames selon les jours !

Le taux de pannes est 32 fois supérieur à ce qui était prévu au contrat. Et les usagers sont débarqués entre 20 et 80 fois par mois en fonction des saisons. Par comparaison, au Mans où l'on a fait le choix d'un tramway-fer, les usagers sont évacués des rames une fois tous les mois et demi.

Un autre motif de mécontentement ?

À l'époque, la STVR avait présenté le tramway sur pneus comme un matériel pérenne. Or, Bombardier a cessé de le produire dès 2002. Enfin, la STVR-Bombardier ne s'est pas suffisamment impliquée dans le développement de ce système pour en améliorer la performance.

Pour vous, STVR-Bombardier est donc responsable ?

STVR cherche à minorer sa responsabilité technique et financière. La justice tranchera. Mais je pose une question. Comment la STVR-Bombardier peut-elle affirmer que tout va bien, et reconnaître, dans le même temps, que notre choix de remplacer le tramway sur pneus par un tramway-fer est « légitime » ?.

À Nancy, autre ville dotée du tram sur pneus, qu'en est-il ?

Les problèmes sont nombreux aussi à Nancy. Le maire, André Rossinot a déclaré que le tramway sur pneus sera exploité encore huit à dix ans. Nous caler sur cette échéance aurait impliqué de débourser près de 15 millions d'euros pour le « maintenir à niveau ». Nous préférons anticiper le retrait de quelques années. Nous économiserons ainsi cette somme. Et nous ferons d'importantes économies d'échelle (une vingtaine de millions d'euros) en réalisant, dans le même temps, pour 2018, le remplacement du tramway sur pneus et le projet de ligne 2.

Depuis la mise en service du TVR, la société de TVR (STVR) a payé 1 499 579,38 € de pénalités infligées par Viacités pour indisponibilité des
rames.

Les 10 requêtes introduites par la STVR contre les pénalités infligées par Viacités entre décembre 2009 et mars 2011 pour un montant total de 332 898,52 € ont été examinées par le Tribunal Administratif de Caen (TA).

Viacités a appliqué des pénalités à l’encontre de STVR pour le manque de disponibilité des rames en cas de pannes de sa responsabilité ou d’intempéries.

Le TA s’est prononcé en faveur du rejet des demandes de la STVR et à la condamnation de cette dernière aux frais de justice.
Toutefois, il est revenu sur deux incidents journaliers qui, selon lui, ne sont pas imputables à la STVR.

Il a déchargé la STVR des sommes dues uniquement pour ces deux journées.

À Caen, le tramway perd son moteur...

Énième panne pour le tramway de Caen. Dans la nuit de dimanche à lundi , le TVR (Transport sur voie réservée) a « perdu » son moteur électrique situé à l’arrière du véhicule.



L’incident s’est produit à proximité de l’arrêt Bernières à Caen. Très remonté, c’est Viacités, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération caennaise, lui-même, qui communique sur la panne. « Les premières analyses ont montré que des vis de fixation étaient sectionnées. Cette rupture serait à l’origine de la chute du moteur sur la plateforme. Le contrôle du serrage des vis de fixation du moteur de traction est effectué tous les 30000 km. En l’occurrence, la rame avait été contrôlée le 3 mai 2012. Aucune anomalie sur les vis n’avait été constatée. »

Toutes les rames du réseau contrôlées
Nancy, l’autre ville équipée de TVR, « a déjà rencontré des problèmes de fixation de moteur. Les conséquences tirées par le constructeur (Bombardier ndlr) n’ont, en tout état de cause, pas empêché un incident de même nature à Caen » déplore Viacités. Eric Vève, président du syndicat, a demandé que « des mesures d’urgence soient prises. À titre préventif, toutes les rames du réseau Twisto ont été contrôlées après l’incident. Une analyse métallurgique des vis sectionnées sera réalisée et des mesures à court terme seront décidées et mises en place par la cellule incident. »

Une panne qui s’ajoute à la longue liste
Viacités constate que « cet événement s’ajoute malheureusement à la longue liste de problèmes de pièces déjà rencontrés sur le TVR (les jupes cache-roues, les galets, les étriers, les timons, les pédales de tractions, les capteurs du rail, etc). » Et confirme : « c’est notamment en raison des impacts des nombreux dysfonctionnements sur la disponibilité et la fiabilité du TVR que Viacités a pris la décision, le 14 décembre dernier, de remplacer ce matériel roulant par un tramway sur fer. »

Bombardier, le fabricant du tramway sur pneus a été condamné à verser 333 000 € d'indemnités en raison des pannes du tram. En revanche, l'exploitant, Keolis, échappe à des pénalités.

24 rames au contrat. Le contrat signé entre le groupement Bombardier-Spie, concepteur et fabricant du tram, et le syndicat des transports de l'agglomération caennaise est clair. Sur un parc de 24 rames de tramway, 21 doivent circuler sur la ligne Ifs-Hérouville. Et trois rames restent en réserve.

1 800 000 € d'indemnités. Dans les faits, seulement 19 rames sont en service tant s'accumulent les pannes entraînant souvent un retour au dépôt. Sans compter le moteur tombant sur la voie. Dans ce cas, sont prévues au contrat des pénalités : depuis la mise en service du tram en novembre 2002 jusqu'à 2009, le groupement Bombardier-Spie a réglé un million et demi d'euros au syndicat des transports. S'y ajoutent pour la période allant de fin décembre 2009 à mars 2011, 333 000 € confirmés par le tribunal administratif.

Après le fabricant, l'exploitant. À son tour, la société Kéolis, qui exploite la ligne de tram, s'est vue réclamer au titre de la disponibilité des rames des indemnités pour 2008, 2009 et le premier semestre 2010. Kéolis a saisi la justice et le tribunal administratif a annulé, fin juin, ces pénalités qui portaient plus modestement sur 94 000 €. Le tribunal a estimé que le syndicat des transports s'appuyait pour ces indemnités sur un motif infondé : un avenant au contrat signé en décembre 2005 alors que le contrat initial de 1997 devait s'appliquer pour des raisons de procédure.

Un avenant bienvenu. Par délibération en date du 14 décembre 2005, le syndicat des transports alors présidé par Sylvie Morin-Mouchenotte a, à l'unanimité, approuvé et autorisé la signature de l'avenant à la convention initiale. Cet avenant a eu pour objet de modifier les modalités de calcul de la disponibilité du tramway, les modalités de détermination des pénalités afférentes, les normes de règlement des différends liés à la disponibilité du tramway et aux pénalités.

Les conséquences de cet avenant. Sur la base de cet avenant, les pénalités ont, selon l'actuelle équipe dirigeante, été minorées de plus de 420 000 € entre le 1^er janvier 2006 et fin 2011. Soit une baisse de 30 % des pénalités qui auraient pu être infligées à Bombardier-Spie. Un motif de discorde supplémentaire entre l'ancienne et la nouvelle équipe dirigeante.