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[Caen] Le GANIL a besoin de place pour ses rêves

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Message par Auriom Jeu 13 Juil 2006 - 14:32

Bonjour à tous,

Difficile de le rater aux portes nord de Caen (tram : Côte de Nacre), le GANIL (grand accélérateur national d'ions lourds) est à l'aise sur un grand terrain, sur Caen et Epron (avec plein de jolis lapins qui folâtrent cat).

Toute cette place n'est pas superflue : il y a de la réserve pour les futures extensions du centre.

Ca a des conséquences en termes d'aménagement du territoire : l'extension du tram vers la Bijude et les projets urbanistiques de Caen et Epron sont au moins en partie concernés. Le sujet a donc toute sa place ici.

Voici dans le message suivant deux articles d'Ouest-France qui résument la situation.
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[Caen] Le GANIL a besoin de place pour ses rêves Empty Re: [Caen] Le GANIL a besoin de place pour ses rêves

Message par Auriom Jeu 13 Juil 2006 - 14:43

Ouest-France a écrit:Le Ganil en tête de la compétition mondiale

Sydney Gales et Marcel Jacquemet sont directeur et directeur-adjoint du Centre de recherche nucléaire depuis un an. Ils affichent leur ambition mondiale.


Nouvelle équipe. Sydney Gales, 63 ans, a été nommé directeur du Grand accélérateur national d'ions lourds (Ganil) le 1er juillet 2005. Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans les années 80, il a dirigé l'Institut de physique nucléaire d'Orsay en 1984, puis son laboratoire en 1994 (100 chercheurs et 300 ingénieurs et techniciens). Son adjoint, Marcel Jacquemet, 57 ans, est ingénieur de formation.

Il a pris part à des missions en ex-URSS, auprès du plus grand accélérateur de l'époque. Au Ganil, ce chef de service au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), dirige le projet Spiral 2.

Spiral 2. L'arrivée de la nouvelle équipe coïncide avec le lancement de Spiral 2. L'objectif est de comprendre « les éléments de la naissance et de la mort des étoiles ». Une étude réalisée grâce à « des noyaux exotiques », dont la durée de vie est extrêmement courte. « Spiral 2 n'a pas émergé de nulle part. Les équipes précédentes ont conçu un projet d'avenir pour le Ganil », estime Sydney Gales. Après une phase d'incertitudes, il a été relancé par le ministre de la Recherche, François Goulard, qui a assuré le laboratoire d'une aide conséquente. Avec un budget de 130 millions d'euros, impliquant directement 200 personnes, le Ganil joue dans la cour des grands. « C'est l'un des quatre centres mondiaux à la tête de la compétition internationale », affiche le directeur. Avec ce projet Spiral 2, les chercheurs et ingénieurs préparent « la prochaine décade ». Leur ambition : « Devenir le leader mondial. »

Avec d'autres pays. Le directeur et son adjoint en sont convaincus : « C'est un projet de dimension nationale, européenne, internationale. » Il faut donc changer de culture au Ganil. « Jusqu'à maintenant, la logique consistait à construire des machines avec nos propres forces, analyse Marcel Jacquemet. Pour ce genre de projet, nous n'en avons pas les moyens. » Ce qui signifie qu'il pourra « confier une partie de la construction aux autres pays ». Des acteurs du monde entier participeront donc à cette phase. « Nous devrons avoir la compétence pour pouvoir assembler les pièces et les mettre en service. » Une démarche « frustrante et enrichissante ». Pour arriver « dans six à sept ans, avec un drapeau de la région, de la France, mais aussi des autres pays et une direction plus européenne que française ».

Eurisol. Le projet européen se profile à l'horizon 2020. « Spiral 2 est considéré au niveau européen, voire mondial, replace Sydney Gales. C'est une étape de démonstration scientifique et technique pour passer à la machine ultime : Eurisol. » La nouvelle équipe de direction croit dur comme fer aux chances du Ganil d'enlever ce projet de grand centre européen de physique nucléaire. Attribution en 2013.

Josué JEAN-BART.

[Caen] Le GANIL a besoin de place pour ses rêves Cano18659981200607111bu.th

Marcel Jacquemet, directeur-adjoint chef du projet Spiral 2, et Sydney Gales, directeur du Ganil.


Et donc le besoin de place pour tout ça :
Ouest-France a écrit:Il faudra trouver 10 hectares supplémentaires

« Il ne faut pas trop manger les terrains du Ganil. » L'avertissement de Sydney Gales est sans frais. Mais déterminé. « Nous possédons une réserve suffisante pour nos projets. » Un message destiné aux élus, notamment des communes de Caen et d'Épron qui hébergent le pôle sur une trentaine d'hectares. Le directeur met en avant les réalisations : « Les créations des laboratoires du Ciril et de Cycéron. » Mais demain se prépare aujourd'hui. Il faut donc trouver une nouvelle réserve foncière de 10 ha « si on veut être dans la course d'Eurisol, ce qui est lointain et pas encore sûr. On fait partie des favoris. Nous ne sommes plus en qualification, mais en phase finale avec une chance certaine », explique dans une métaphore sportive Marcel Jacquemet. « Au moment de la décision, l'Europe comprendrait mal qu'il nous manque des mètres carrés », insiste le directeur.

Pour autant, l'équipe de direction ne reste pas sourde aux arguments développés par ses interlocuteurs. « Je comprends le point de vue des communes, souligne Sydney Gales Elles ont besoin de surface foncière pour se développer. Je comprends le conflit d'intérêt. Mais nous travaillons pour l'avenir, 20 ans plus loin. Si on ne se développe pas, on risque de disparaître. » D'où l'idée d'une compensation. « Nous allons construire une Maison des sciences. Quatre cents chercheurs passent ici tous les ans. Ils restent trois jours, une semaine, un mois. Ils ont besoin d'un hébergement de haut niveau, d'un espace de colloque et d'exposition. » Ce projet est actuellement au stade de la « réflexion ». Mais il semble trouver un écho favorable chez les décideurs. « Tout le monde comprend les enjeux, poursuit le directeur du Ganil. On ne peut pas se demander qui a gagné ou qui a perdu. »

Le Ganil veut aussi « promouvoir la Science et améliorer le niveau scientifique de tous les partenaires locaux ». Ainsi, Sydney Gales défend l'idée d'établir des coopérations étroites avec l'École nationale supérieure d'ingénieur (Ensi) Caen et l'Université, rappelant ainsi une des utilités de ces recherches fondamentales. « Il est possible que tout ce que l'on développe ici trouve une application dans la lutte contre le cancer. » Dans ce domaine, le directeur plaide pour « une composante de recherche propre, visible à 3 000 km ».

Un élément qui a, selon lui, manqué lors du choix de l'implantation d'un centre qui s'est finalement orienté vers Lyon. « Il faut que l'on fasse des progrès. »

J.J.-B.

[Caen] Le GANIL a besoin de place pour ses rêves Cano18660001200607117vo.th

Le Ganil occupe actuellement une trentaine d'hectares. Pour garantir son avenir, il a besoin de 10 ha supplémentaires à moyen terme. Mais il propose en contrepartie de s'ancrer un peu plus dans le paysage local.
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